Air Zermatt a acheté un simulateur de vol du fabricant suisse VRM Switzerland et s'en sert pour entraîner ses pilotes.
Solution durable et à long terme
Avec son nouveau simulateur de vol, Air Zermatt réduit son empreinte écologique. De plus, cette nouvelle acquisition est une solution à long terme pour réduire les coûts et le temps nécessaire. Tous les six mois au moins, chaque pilote doit effectuer un stage de pilotage : Tous les six mois, il s'agit de l'OPS (Operator Proficiency Check), et tous les ans du renouvellement de la licence LPC (License Proficiency Check). Grâce au simulateur VR moderne, Air Zermatt peut effectuer un entraînement sur deux à l'héliport.
Selon Gerold Biner, CEO et pilote d'Air Zermatt, les futurs pilotes peuvent en outre effectuer leurs premières heures de vol dans le simulateur. "Ils se familiarisent avec la machine et ont moins de peine à utiliser les appareils lorsqu'ils sont finalement assis dans un véritable hélicoptère". La machine simule l'Ecureuil H125 (AS 350 B3e), qui est utilisé par Air Zermatt pour toutes sortes de vols. Avec cet hélicoptère, la compagnie aérienne valaisanne effectue des vols touristiques et de transport, mais aussi des sauvetages.
Possibilité d'entraînement aux manœuvres difficiles
Le bilan après les premières heures de vol est bon, comme le confirme Tizian Gruber, opérateur en chef sur le nouveau simulateur de vol : "Par rapport au véritable hélicoptère, la réalité virtuelle offre une simulation extrêmement réaliste". L'avantage se manifeste notamment dans les manœuvres difficiles : "Des situations particulières comme la perte du rotor de queue ou l'exécution d'une autorotation jusqu'au sol sont tout simplement trop dangereuses dans un hélicoptère réel et ne peuvent pratiquement pas être exercées. Le simulateur nous ouvre de nouvelles possibilités et comble des lacunes".
Un simulateur de vol pour tous
Le simulateur n'est toutefois pas uniquement à la disposition des pilotes d'Air Zermatt. Le grand public doit également pouvoir utiliser le simulateur : "Essayer une fois l'expérience du vol ou découvrir si la vocation de pilote est pour soi. C'est aussi ce que permet cette nouvelle acquisition", explique Biner. Il est convaincu de la technique du simulateur de vol : "Il fonctionne parfaitement, les lunettes offrent une réalisation optimale sans retard et toute l'équipe est super motivée pour travailler sur le nouvel appareil. Nous pouvons d'ores et déjà constater une énorme valeur ajoutée".
Source : jungfrauzeitung